Les entreprises se bousculent pour fabriquer Linky

Au lendemain de l’annonce de Jean-Marc Ayrault sur le déploiement de 3 millions de compteurs intelligents Linky d’ici 2016, avant que 32 millions ne suivent pour être installés d’ici 2020, les réactions des entreprises spécialisées dans le domaine se sont enchaînées.

Preuve, s’il en fallait, que l’ampleur de ce marché était attendue par des acteurs touchés par la crise économique.

L’appel d’offre qui devrait être lancé d’ici peu est donc très convoité. Par Landis + Gyr, à Montluçon, notamment. La société, visitée par l’ex-ministre de l’Energie, Delphine Batho, en novembre 2012, devrait faire partie des élues, tout comme Itron. Les deux fabricants ayant déjà produits la majorité des 300 000 compteurs intelligents installés à Lyon et en Indre-et-Loire pour la phase d’expérimentation.

Si le directeur de Landis + Gyr, Christian Huguet, a souligné que la commande serait plus faible que prévue, 3 millions de boîtiers communicants contre 7 millions envisagés au départ, il a déclaré attendre l’appel d’offre, la mise en production ne pouvant être déclenchée que 18 mois après.

Une impatience et un enthousiasme encore plus marqués chez Itron. « Nous sommes ravis de cette annonce faite par le Premier ministre, qui nous donne un nouveau souffle. Nos équipes sont sur les starting-blocks, en attendant les modalités de l’appel d’offres », s’est réjoui le directeur général d’Itron électricité France, William Hosono, dans un communiqué du 10 juillet. Rappelant que son entreprise « est engagée dans le projet Linky depuis ses débuts et a d’ores et déjà investi sur son site de Chasseneuil-du-Poitou (86) plus de 10 millions d’euros dans ce projet, dont 6 millions d’euros en recherche et développement ».

Et de nouveaux acteurs se sont fait connaître. C’est notamment le cas de Sagemcom, autre constructeur français de compteurs.

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